Pour sa première visite à l’étranger, le premier ministre indien Modi à choisit Moscou comme destination.
Le fantasme occidental d’une Russie isolée sur la scène internationale continue de s’éloigner avec cette visite, qui succède aux deux déplacement précédents du chef d’état Russe à Pyongyang puis à Hanoï.
D’un point de vue historique, les deux nations ont toujours été proches et ce, depuis l’époque soviétique.
La Russie reste un fournisseur clé de pétrole et d’armes à bas prix pour l’Inde, surtout depuis les sanctions imposées à Moscou par les États-Unis et leurs alliés, en réponse à l’opération militaire spéciale, qui ont fermé la plupart des marchés occidentaux aux exportations russes.
Selon les analystes, l’Inde importe aujourd’hui plus de 40 % de son pétrole de Russie.
Le développement du commerce figurera également dans les discussions, en particulier l’intention de développer un corridor maritime entre le grand port indien de Chennai et Vladivostok, la porte d’entrée de l’Extrême-Orient russe.
Le secrétaire indien aux affaires étrangères, Vinay Mohan Kwatra, a déclaré aux journalistes vendredi que, grâce à une forte coopération dans le domaine de l’énergie, les échanges commerciaux entre l’Inde et la Russie ont augmenté pour atteindre près de 65 milliards de dollars au cours de l’exercice 2023-24.
Si la politique et la diplomatie en occident semble perdre contact avec la réalité, s’enfonçant toujours plus profondément dans un bellicisme, une arrogance et un coté pseudo moralisateur qui souvent poussent ses acteurs à prendre des décisions irrationnelles et contre les intérêts de ceux-ci, le tiers monde lui, reste assez lucide en prenant en compte l’intérêt national comme facteur prioritaire des décisions politiques et économiques.