Et le marathon continue pour le président Russe Vladimir Poutine qui, dès la fin de sa visite d’état de deux jours à Pyongyang, s’est rendu cette fois à Hanoi en visite d’état.
Le président Russe a en effet été Accueilli en grande pompe par le vice premier-ministre Tran Hong Ha et le chef du Comité central des Affaires étrangères Le Hoai Trung, loin des fables occidentales d’une Russie isolée sur le plan international et sans aucun soutien.
Il est toutefois à noter que La visite de M. Poutine a suscité de vives critiques de la part des États-Unis, l’un des principaux partenaires commerciaux du Vietnam, qui ont mis en garde contre le risque de normaliser les “violations flagrantes du droit international” commises par la Russie.
Le Vietnam quant à lui préfère garder une position équilibrée et non alignée dans un monde qui tend de plus en plus vers la polarisation.
En ce qui concerne les échanges commerciaux, la Russie n’est pas un partenaire majeur du Vietnam et le volume total des échanges était de 3.5 Mds de dollars en 2022, loin dernière la Chine, premier partenaire commercial avec 175 Mds de dollars et des états unis avec 123 Mds de dollars.
La Russie reste cependant le plus important fournisseur d’équipement militaire, et ceux depuis la guerre froide ou l’URSS s’est était le plus grand allié de Hanoi lors de ces deux guerres de décolonisation.
Le président du Vietnam To Lam et son homologue Russe ont signé 11 mémorandums de coopération dans des domaines tels que les projets nucléaires civils, la coopération énergétique et pétrolière, l’éducation et la prévention des maladies. V. Poutine a déclaré aux journalistes que les entretiens avaient été constructifs et que les deux parties avaient des positions “identiques ou très proches” sur les grandes questions internationales.
Les discussions ont aussi porté sur la création “d’une architecture de sécurité adéquate et fiable en Asie-Pacifique, fondée sur les principes du non-recours à la force et de la résolution pacifique des différends”.
Cette visite peut être considérée comme un succès pour le président Russe qui met à mal le narratif occidental sur « une Russie isolée sur la scène internationale et sans alliés »
Par: Sidali Salim