Hier 16 juin à Bürgenstock, s’est clôturé la dite “conférence de paix” organisée par la Suisse.
Cette conférence ayant vu participer autour de 100 pays, n’a toutefois vu la participation de délégation de haut rang que du coté Occidental, comme vous vous doutez bien évidemment: la sauce a été annoncée dès le début lors de la photo initiale du sommet avec un “Slava Ukraïni” lancé par le Premier Ministre Canadien, ceci en contradiction totale avec les fondamentaux d’un tel rendez-vous.
En parlant de fondamentaux, cette conférence qui prétendait avoir pour ambition de trouver une solution au conflit en Ukraine s’est avérée être une fois de plus n’être qu’une occasion pour l’Occident collectif d’utiliser cette tribune afin d’organiser un “Tribunal de Nuremberg” contre Moscou.
Le fond de la conférence quant à lui n’est qu’un grossier recyclage des dix points du dit “plan de paix Zelensky” (qui est en réalité une offre de capitulation proposée à la Russie) qui ne prend pas en considération les réalités politiques, militaires et économiques actuelles du conflit, et qui s’inscrit dans une sorte de pensée magique propre à la propagande occidentale.
L’absence de la Russie a également été soulignée par de nombreux pays participants comme facteur déterminant quant à la contre-productivité d’une telle conférence, les bases de négociations de paix équitables et surtout rationnelles.
La Chine qui est aujourd’hui considéré non seulement comme un géant économique mais aussi un acteur Diplomatique incontournable n’a pas jugé nécessaire de participer, l’absence d’impératifs à la tenue de discussions constructives étant la principale cause, l’Empire du Milieu a décidé qu’il n’avait pas de temps à perdre pour une telle “mascarade”.
“Il est essentiel de souligner, que tout processus de paix crédible nécessite la participation de la Russie“
Fayçal Ben Farhan, Ministre des Affaires étrangères Saoudien.
A l’issue de ce rendez-vous qui a quand même connu la participation de délégations de pays importants, 14 pays ont refusé de signer la déclaration finale, dont les pays participants du BRICS, une démarche pleine de symbolique dans un monde animé par un climat de défiance de plus en plus présent envers l’hégémonisme Américain.
Au final, ce rendez-vous n’a été qu’une pièce de théâtre visant à condamner encore une fois la Russie médiatiquement sans de réelles conséquences, à donner de la légitimité au président Ukrainien et qui a défaut d’isoler la Russie ne fait qu’isoler encore plus l’Occident Collectif dans sa guerre de postures inutile menée par l’appareil médiatique Atlantiste.
La solution viendra surement du Sud Global émergeant dans un monde qui change à une vitesse phénoménale.