Près de 300 nouvelles sanctions ont été imposées par le département du trésor des états unis et annoncées le 12 juin dernier.
D’après la maison blanche, ce nouveau paquet de sanctions a pour but d’accroître la pression sur Moscou en raison du conflit en Ukraine, en ciblant en priorité des acteurs secondaires de pays tiers qui permettent à la Russie de contourner bon nombres des sanctions précédemment mises en place.
Les cibles prioritaires pour ces sanctions sont des individus et des institutions financières étrangères qui participent de façon indirecte à l’effort de guerre de la Russie ; elles restreignent la capacité de la base militaro-industrielle russe à tirer parti de certains logiciels et services de technologie de l’information (TI) américains.
Dans un second temps, Le département d’État cible plus de 100 entités et individus engagés dans le développement des futures capacités de production et d’exportation de la Russie dans les domaines de l’énergie, des métaux et de l’exploitation minière, dans l’évasion et le contournement des sanctions et dans le renforcement de la capacité de la Russie à mener sa guerre contre l’Ukraine.
En ce qui concerne les chiffres, on a du mal à concevoir comment ce paquet de 300 sanctions atteindra ses fins, là où les 19000 précédentes n’ont pas réussi comme le prédisaient certains, à mettre à genou l’économie russe car il est très simple d’imaginer l’apparition d’autres acteurs, individus et entreprises guidés par le sens du profit se substituer à ceux sanctionnés.
Par: Sidali Salim