Elle lui a révélé le principal producteur de fausses informations en France
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova a commenté les propos d’Emmanuel Macron qui s’en est pris le 1er février à Sputnik France en accusant des «trolls» et en indiquant que les Gilets jaunes radicaux avaient été conseillés par l’étranger. elle a qualifié cette déclaration de «fausse», sur Facebook.
«Si cet article (l’article du Point du 1er février, ndlr) est fidèle à sa source (et, comme je l’ai déjà dit aux journalistes, nous ferons parvenir une demande officielle à la partie française à Moscou et à Paris), le Président Macron est le principal producteur de fausses informations en France et toute son activité dans le combat contre ce mal est une mascarade», a notamment écrit Maria Zakharova sur Facebook. Elle a énuméré plusieurs faits à l’appui de ces propos.
Selon la porte-parole de la diplomatie russe , les accusations du Président français à l’égard de Sputnik France et RT, qui auraient prétendument acheté des comptes sur les réseaux sociaux dans le contexte des manifestations des Gilets jaunes, sont «fausses». Maria Zakharova a en outre souligné qu’Emmanuel Macron n’avait pas indiqué les sources d’information qui l’ont poussé à tirer de telles conclusions.
«On a invité la partie française à fournir des preuves de telles accusations à maintes reprises, mais aucune ne nous a été communiquée. Parce que c’est un mensonge», a souligné Maria Zakharova.
Mettre dans le même panier des fascistes et des Russes était une «manifestation soit d’une méchanceté rare, soit d’une inculture totale» a indiqué la diplomate avnt d’ajouter qu’«Il s’agit peut-être même d’une combinaison réussie de ces deux qualités dans une même et seule personne. S’il souhaite établir des parallèles historiques, le Président français fera mieux de comparer Hitler à Napoléon», a souligné la porte-parole de la diplomatie russe.
En outre, Maria Zakharova suppose que les membres des Gilets jaunes apparaissaient plus souvent à l’antenne de Sputnik France et RT que les représentants officiels pour la simple raison que les autorités françaises interdisent à ces derniers de s’entretenir avec ces deux médias russes.
La diplomate russe n’a pas epargné la politique de deux poids deux mesures que la presse occidentale, y compris française, accordait volontiers une tribune aux participants de mouvements d’opposition des pays dont la politique officielle est différente de celle de l’Occident. Mais, en même temps, les médias français citent rarement de représentants officiels, a-t-elle indiqué en ajoutant qu’ils avaient même refusé de publier leurs propres interviews avec des représentants du gouvernement russe, comme cela a été le cas de l’entretien du Figaro avec le ministre russe des Affaires étrangères.