C’est grâce à la prise de position géopolitique «réfléchie» de Vladimir Poutine que les États-Unis et l’Otan n’ont toujours pas déclenché la Troisième guerre mondiale, estime Marco Maier, un journaliste du Contra Magazin. Mais le vent pourrait tourner si un autre Président est au pouvoir, met-il en garde.
L’Occident devrait être ravi que Vladimir Poutine reste au pouvoir à la place d’un Président impulsif quelconque, qui réagirait très sévèrement aux «provocations persistantes» de Washington et de l’Otan, écrit Marco Maier dans un nouvel article publié le 7 mars dans le Contra Magazin.
«Comment réagirait un Président russe déchaîné, à titre d’exemple, au coup d’État de Maïdan, soutenu largement par l’Occident et qui avait pour objectif d’intégrer ce pays de l’Europe de l’Est au sein de l’Otan afin de stationner ainsi ses lance-missiles à quelques centaines de kilomètres de Moscou?», se demande-t-il.
Vladimir Poutine, poursuit-il, est un «stratège réfléchi» qui cherche toujours à dialoguer en dépit des «agressions et attaques occidentales» auxquelles il doit faire constamment face. «Mais l’ère Poutine touchera un jour à sa fin. […] Et alors?».
«Si le stratège Poutine ne voulait pas se porter candidat à l’élection présidentielle [en 2024, ndlr], il faudrait qu’il désigne un successeur approprié, qui pourrait à son avis prendre le relais sans se laisser impliquer par les pays occidentaux dans une Troisième guerre mondiale», souligne l’auteur de l’article
«Mais nous ne savons pas qui pourrait venir après lui et ce qui pourrait survenir. En attendant, il est nécessaire de nous préparer au pire», conclut-il.
source: https://fr.sputniknews.com