Le président russe Vladimir Poutine s’est rendu cette semaine à Pyongyang en visite officielle de deux jours, visite qui suscite des interrogations et des inquiétudes un peu partout en occident.
Le dernier déplacement du chef d’état russe remonte à 2000 et qui a débouché sur une déclaration commune pour la coopération économique et les échanges diplomatiques.
Les deux pays ont accéléré le rythme dans le développement de leurs relations depuis l’offensive russe en Ukraine en 2022. En juillet de cette même année, la Corée du Nord a reconnu comme Etats indépendants les Républiques de Donetsk et de Louhansk sous contrôle des pro-russes.
D’après certains médias et experts occidentaux, la coopération entre ces deux nations à atteint de nouveaux sommets avec les livraisons de munitions, d’artillerie et de roquettes de fabrication nord-coréennes afin de soutenir l’effort de guerre Russe, en contrepartie la Russie a fourni à la Corée du Nord son expertise pour son programme de satellites et envoyé de l’aide pour faire face aux pénuries alimentaires du pays.
En mars, la Russie a utilisé son veto au Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin à la surveillance des violations des sanctions internationales visant la Corée du Nord, un cadeau majeur à Pyongyang.
Ce qu’il faut retenir de cette visite est la signature d’un « traité pour un partenariat global signé aujourd’hui et qui prévoit, entre autres, une assistance mutuelle en cas d’agression contre une partie » selon les propos de président Russe Vladimir Poutine.
De son côté, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a assuré que l’accord est « exclusivement pacifique et défensif ».
Malgré cela, l’inquiétude et la méfiance restent vives en occident, vis à vis de ce rapprochement entre deux états jugés « parias » et sous sanctions internationales.
Auteur: Sidali Salim.
